Cette semaine, on parle d’une jeune femme, qui porte le nom de Naomi Musenga et qui est décédée d’un infarctus suite à un manque de prise en charge par les services du Samu, malgré 4 appels téléphoniques.

 

J’ai longtemps été abonnée à divers journaux. Longtemps principalement lu l’Immonde et l’Aberration, Charlie (oui, Charlie avec un peu de honte… et pourtant je ne me suis pas sentie très Charlie après les attentats) et ce qu’on trouve dans les cafés…  Et avec Internet, j’ai été abonnée aux Inrocks jusqu’à leur couv’ de la honte avec Cantat, au Huff (à tous les Huff, à vrai dire… Huff Québec, Canada, Z’tatzunis, France, Huff Briton…), au Guardian… Ce qui est intéressant quand on lit les journaux d’autres pays c’est d’avoir des points de vues différents d’un côté et de l’autre des Pyrénées… ou de la manche… ou de l’Atlantique etc… Et puis j’ai dû me désabonner de tout, et ne garder que le Reykjavik Grapevine.

Principalement pour les articles de . Et par ras le bol. Ras l’bol, que ceux qu’on appelle journalistes fassent de moins en moins un job individuel au profit de recopier dans autant de canards, le dernier scoop, mot devenu désuet, où à la fin certains ne prennent même plus le temps de paraphraser leurs petits copains et pompent comme des derniers de classe, direct en faisant un simple Ctrl+C, Crtl+V sans le moindre effort, même pas besoin de se cacher du prof’ et de ruser pour passer la tête au dessus de l’épaule du voisin, même pas besoin d’aller chez le marchand de journaux non plus. Google. Dont je ne pense ni plus de mal que de bien. Comme chaque fois que je lis les journaux qui répètent les mêmes articles quel que soit le titre, je me retrouve à avoir un avis de consensus mou, la plupart du temps, enfin surtout quand on vous balance l’info comme un yaourt à la figure et qu’on ne donne aucune source générale fiable, et chiffrée. Quand la plume est devenue un simple appui qui ne nécessite même pas d’avoir un doigt préhenseur, celui-là même qui nous distingue des autres mammifères. Et puis désormais je n’ai pas besoin d’aller chercher les journaux, ils me trouvent dès que j’ouvre facebook, que je le veuille ou non. J’applique quasiment la même politique qu’avec le reste vis à vis des feuilles de choux… Pour vivre heureux dans un monde où on vous ressasse à tours de bras (ou de copier coller) que rien ne va plus, que tout est pire mais moins que demain… vivons en caché. Pas d’infos, pas de problème. Du coup je mène une vie relativement paisible où j’ai tout le loisir d’essayer de me tirer vers le haut, et de tenter de faire partager cette vision des choses, de tourner les épreuves en leçons… etc. Mais je suis dérangée toutes les deux secondes. Parce que j’ai besoin d’un fil pour me relier au Monde, et que le plus accessible reste facebook, quoique j’en pense, aussi outrageant et multifonctions soit il

 

Le sujet de l’écriture libre et de la liberté d’expression est vaste… Encore faudrait il que tous ces journaux ne soient pas possédés par d’autres grands groupes, et c’est tristement pareil pour le monde de l’édition… Inrockuptibles… Autrefois ça faisait rêver, aujourd’hui, si un journal peu importe lequel venait à s’appeler « Les Incorruptibles »… soit… ce serait encore des pages complotistes… soit il s’éteindrait au 3ème numéro. La belle Supercherie. Et si on s’éloigne des journaux mainstream, on tombe aussi vite dans  des lectures d’extrémismes divers et même si j’aimerais fondamentalement avoir une vision de la vie terroriste à tendance bisounoursiste… quand j’essaie de lire ceux là… à part « MMM…. Bof« … pas grand chose ne me vient.

 

Cette semaine on nous parle du scandale de la prise en charge du Samu. La personne au téléphone était épuisée, elle est effondrée depuis que ses propos orduriers ont été dévoilés, bizarrement je n’ai lu ses excuses nulle part, donc on va dire effondrée mais pas désolée, et peut-être sûrement pas coupable non plus. J’imagine moins effondrée que la personne effondrée qui a tenté de se sauver d’une mort à laquelle elle n’a pas pu échapper ce jour là… Malgré trois appels. Ou quatre. Et des insultes… Les conditions des hôpitaux ne sont pas faciles, celles des personnels du Samu non plus, et c’est aussi la faute des tous les gens qui appellent pour faire des blagues téléphoniques ou insulter les gens qui répondent. Et du racisme institutionnel. Et de l’argent qu’on met dans les SAMU et les hôpitaux, qui apparemment font dire de la merde aux gens qui appellent. Bref on lit encore tout, et le poisson se noie jusqu’à la prochaine.

 

Je me demande si les termes « PRISE EN CHARGE » parlent encore à quelqu’un aujourd’hui. Je vois venir les mal pensants quand j’évoque ces termes qui vont tout de suite HURLER A L’ASSISTANAT… Je pense aussi à Georges Pérec dans l’Infraordinaire, qui explicite clairement qu’un avion n’existe pas vraiment tant qu’il ne s’est pas crashé au sol… Ni une voiture tant qu’elle n’est pas accidentée… Manquerait on encore d’avions crashés ou de voitures écrabouillées pour mettre le doigt sur ce qui dysfonctionne?… Et dans ce cas là de morts de suite d’erreurs de diagnostic… ou de NON PRISE EN CHARGE.

 

Je pense quand même vivre à peu près dans le même monde que tout le monde… Et j’entends souvent des récits d’erreurs médicales. Souvent. De plus en plus. Où sont les chiffres et où sont les sources? …Oubliettes. Il y aura un autre scoop demain. Tant qu’on est bien assis sur notre révolution de 1789 et qu’on respire quelques relents rances de mai 68 avec la Tour Eiffel calée au centre de notre séant, la Terre peut bien continuer de tourner.

 

Après tout j’ai bien une amie qui est entrée à la clinique pour un strabisme, et ressortie avec une déchirure de la trachée sur 5 cm. Après tout j’ai des ami.e.s autistes qui ont fait divers séjours en H.P et eu des traitements d’antidépresseurs ou de neuroleptiques pour Bipolarité. Après tout on a voulu me radiographier un pied au lieu d’une clavicule, puis on m’a radiographié la gauche au lieu de la droite, avant de m’engueuler de ne pas avoir deviné que le radiologiste allait prendre en photo la mauvaise. Après tout je n’ai pas fait de péritonite après neuf mois d’appendicite malgré une fonte des graisses de cinq kilo dans le même temps « Ahahaha ! 47 kilos mais c’est la taille mannequin hahaha« … m’a dit l’anesthésiste, si vous saviez comme j’ai ri ce jour là. Au moins  autant qu’un Bonze. Après tout j’ai fait cette crise d’asthme pendant 24h et osé m’automédicamenter avant de décider de me faire accompagner au CHU et perdu connaissance après 5 heures d’attente aux urgences et perdu l’usage de mes cordes vocales en route, même si je n’ai aucune idée de comment je suis passée de la salle des urgences à un box de réa où j’ai rouvert les yeux en me redressant d’un coup façon Mia Wallace dans Pulp Fiction… sans les festivités sauf un comprimé de Solupred de rab d’une vieille bronchite oubliée. Après tout je n’ai fait que neuf mois d’allers retours toutes les trois semaines en hôpital de jour pour un diagnostic de pseudo dépression masquée quand j’étais venue pour tester mon autisme une première fois et au mieux de ma forme, ça m’a mis mal que pendant 4 ans, tandis que le 1er psychiatre libéral que j’ai vu avant eux était un peu formel. Après tout j’ai eu la chance de pouvoir faire une répétition de mon hypothétique décès en refourguant mon tel, mes clefs et mes dernières volontés à ma meilleure amie morte de trouille en face de moi à l’hôpital, après un diagnostic de thrombose à 37 ans, quand mes jambes se sont dérobées sous moi suite à un gel de mon système nerveux, et l’arrêt moteur de toute ma partie droite après une chute au travail. Et je me suis très affablement rendue à la sécurité sociale ensuite, sur convocation, afin de valider auprès de mon employeur qu’il s’agissait bien d’un accident du travail, comme je dénonçais ma situation de surcharge auprès de mes responsables depuis six mois avant. Après tout mon généraliste n’a pas daigné noter en toutes lettres burn-out au profit d’une hémiplégie sans explication… et proposé des antidépresseurs que j’ai poliment refusé, et quand le psychiatre que je n’ai pas été amenée à revoir depuis a accepté de me recevoir en urgence, un renfort en magnésium et à peine deux semaines de repos m’ont suffisamment rétabli pour que je retourne travailler (je remercie au passage les  producteurs de CBD à qui je m’en suis remise pour dépasser cette étape). Après tout j’ai une amie qu a tenu le coup cinq ans avant qu’on lui diagnostique un lupus, lui reprochant le reste du temps de se plaindre ou d’exagérer ses symptômes. Après tout nous avons survécu. Je me demande à toutes les échelles de pathologies qui n’a pas fait ces expériences. Parce que c’est souvent, quand même.

On nous parle de la prise en charge de la personne du Samu que Naomi a eu en ligne. Il y a le racisme, qui suffirait à la condamnation, sauf que c’est pire parce que Naomi n’a pas survécu, les insultes en plus… et dans tous les cas les railleries quand elle dit qu’elle va mourir… et dans tous les cas les railleries quand on vous évoque la douleur.

 

Mais non, en France, un patient est un menteur avant d’être un malade et les médecins sont eux aussi au dessus du peuple. Le médecin peut se foutre de votre gueule allègrement, ne pas vous prendre en sérieux (alors imaginez ce que ça donne quand vous précisez que vous êtes autiste et qu’en plus vous êtes hyposensible à certaines douleurs…). Et puis la personne en ligne a une bonne excuse pour s’être moqué de la jeune femme en détresse, elle venait de faire trois journées de 12h consécutives, donc c’est pas sa faute. Ni celle des autres personnes contactées ensuite. Oups.

J’imagine que le Dr qui m’a fait revenir neuf mois au CHU pour me non diagnostiquer asperger en sachant que je n’avais pas de mutuelle a du se dire que je n’en baverais pas pour trouver les cinq cent euro pour tous ces allers retours inutiles qui m’ont fait endurer 4 ans de plus sans diagnostic après avoir marché à côté des pompes de mon fonctionnement neurodivergent pendant trente quatre. Je me demande encore quelle serait son excuse. Mais je ne crierai pas à la vengeance non plus… Au pire, je pourrais penser que je l’emmerde, mais la belle jambe que ça lui fera. Et à moi, quel soulagement?

La Prise en Charge est un domaine lié à la Responsabilité de Chacun. L’erreur médicale c’est 60 000 personnes par an, mais sûrement pas encore assez de morts et trop d’Omerta avant d’obtenir les chiffres réels dans lesquels ne sont inclus ni les ehpads ni les maisons de retraites du papy boom. Et c’est le seul chiffre qu’on a « Grosso Merdo« . Un peu comme les autistes qui travaillent. Combien sommes nous? ON NE SAIT PAS. Ou qui sont non diagnostiqués… idem. On a une politique de Santé aussi précise qu’une expression telle que Grosso Merdo. Nous voilà bien.

 

Les majeurs raisons de ces erreurs sont des problèmes de COMMUNICATION. Je suis bien placée pour savoir ce qu’est un problème de communication. C’est quand la personne à qui vous parlez ne comprend pas et/ou n’écoute pas et inversement ou même… quand on arrive à des dialogues de sourds quand les deux parties s’y mettent en chœur. Paradoxalement on va accuser les gens d’aller voir trop de médecins…. comme si le problème du diagnostic ne pouvait jamais être lié à la multiplication de recherches de praticiens compétents pour résoudre un souci de santé qui ne disparaît pas, comme si la majorité aimait passer sa vie chez le toubib. C’est le patient qui est mauvais, jamais le médecin. Bah nan. Vu qu’il est médecin. Trouvez la logique. Et puis quand ils n’ont plus le choix on va aussi accuser le patient de ne pas être venu plus tôt. Cas où les gens après avoir été éconduits par divers praticiens à plusieurs reprises n’avaient pas de raison de se méfier un peu… au point parfois (j’en fais partie) d’éviter au maximum la médecine. Bref pour être un bon patient, faisons tous médecine et le problème sera résolu…  ou alors crevons vite que ça arrange tout le monde. Fastoche.

 

Je me suis assise depuis longtemps sur le remboursement de la sécu d’auvergne pour les trois consultes (à 90€ l’une)  pour me faire attraper l’oreille sans raison et sans prévenir, s’accoler sur moi pour les soins en cure au lieu de juste drainer mon pif comme il se doit  avec de la flotte thermale sans s’allonger sur la patiente merci ou me parler à deux centimètres de la bouche à la moindre occase (si tu passes par là)… chez le Dr. Pervers quand j’ai fait ma première et dernière cure thermale pour éviter une seconde pneumopathie l’an passé, due encore à la surcharge de travail il y a deux ans… Et bien sûr que quand j’ai tenté mon premier diag d’autisme je ne devais pas être très étonnée quand j’ai reçu la copie de mon dossier qui tenait en 4 pages, quand une des nanas que je suivais pour une énième interview dans les couloirs se baladait avec un bottin qui porte le même nom que moi… Passons aussi sur les affriolantes gynéconnes qui m’ont fait l’honneur de me recevoir et que j’ai du fréquenter malgré moi dernièrement et font que je n’ai plus envie d’y foutre un pied, et tant pis pour le dépistage du cancer du sein et de l’utérU, je suis presque résignée d’avance où je m’alerterai en temps voulu ou pas… entre celle qui m’a hurlé dessus dans toute la salle d’attente que je n’aurai qu’à mettre des préservatifs en attendant son retour de vacances parce que j’étais en retard d’un quart d’heure pour le nombre de fois où j’ai du attendre une heure qu’elle finisse de parler pique-nique du dimanche avec sa copine d’en face à travers la porte de son cabinet… et qui savait que je prenais la pilule pour des raisons diamétralement différentes que la contraception ou ma sexualité à ce moment là, afin de m’éviter des traitements plus lourds aux conséquences autrement désastreuses, mais soit… (je vous rassure elle a pris sa retraite). Celle qui m’a filé ensuite 3 pilules différentes en un an et demi qui m’ont toute données d’épouvantables dérèglements hormonaux et donc nerveux avec toutes sortes d’exam’ à pratiquer en sus tous les trois à quatre mois (ici j’en profite pour souhaiter la paix à toutes les ordonnances qu’on a m’a distribuées et que je n’ai pas utilisées…petits anges d’arbres coupés pour rien partis trop tôt dans mes poubelles) , et quand j’ai cru tomber sur une nana safe et que j’ai accepté de voir sa remplaçante pour réduire le délai d’attente de rdv et faire un simple renouvellement d’ordonnance, qui en un quart d’heure sans frottis ni palpation, juste une prise de tension ordinaire à 10.7 m’a sorti que j’avais le choix entre deux nouveaux médocs qui dans l’un et l’autre cas me fileraient au choix la peste ou le choléra à titre d’alternative (c’est une image, bien sûr) mais pas celui que j’avais avant de venir pour le renouveler, et qui fonctionnait super bien … parce qu’à mon grand âge de 37 ans, je risquais autrement de faire un AVC (déso mais pas d’antécédents… au cas où), moi qui mange à peine de viande, limite les clopes au max, revient toujours de mes prises de sang avec un taux d’HDL supérieur à la moyenne… Mais bon, quand c’est écrit dans les livres de la sortie d’école, à quoi bon, et qu’on est périmé pour un médoc à 37 ans, à quoi bon examiner quelqu’un et lui poser les questions d’usage… ou même… soyons fou… consulter l’historique de son dossier auquel on a accès sur place puisque c’est le même cabinet. J’ai aussi une pensée émue quand je me suis fait une fracture sèche de la clavicule en 1999 pour le pompier qui est venueme secourir et m’a sorti tout de go « Quand on a mal comme vous prétendez avoir mal on ne plaisante pas ». Je ne me savais pas hyposensible à l’époque, mais si j’étais pas au courant que j’avais un truc cassé qui aurait pu l’être, hm. J’essayais juste de dédramatiser mon état, ce qui est potentiellement le genre de réaction que certaines personnes ont après un choc.

Mais bon. C’est les patients qui exagèrent, qui mentent, qui affabulent et qui vont voir les médecins pour rien, qu’on se le tienne pour dit. Vous me copierez mille fois « Les mots tuent », merci.

 

Sur ce, comme j’ai bien pris mon magnésium, mon jus de concombre du matin avec un peu d’huile de romarin (pour alterner du citron bio), que j’ai bien soigné ma peau avec de l’huile de chanvre du marchand égyptien, n’ait bu que deux cafés à 6h d’intervalles et bien ajouté des graines de chia, de l’ail, du Gomasio et de la levure de bière à mon repas, après une bonne nuit de sommeil de 9h et que je me suis bien hydratée, je vais aller faire un peu d’exercice avec mon chien et retourner à mon bonheur et mon livre du moment sur la communication non violente, parce que franchement, je l’ai encore en travers, que le dernier hôpital où j’ai mis les pieds à part me susurré la promesse de finir en légume après un IRM pour un burn out, ait trouvé en sus le moyen de me perdre mon gilet à 10€ Max Azria chiné au Vide Dressing de Violette Sauvage avec ma cops Virginie (je ne peux pas y aller sans elle ni très longtemps, sinon ça m’oppresse) Et les photos de la dite IRM, quand je me suis exprimée clairement sur le fait que j’enquillais plus de la charge d’une personne au travail et que j’avais des vertiges depuis des semaines… Mais bon… Je penserai quand même pas à la médecine à ma prochaine gorgée d’eau Carbon Neutral Islandaise au pH 8.4 qui régule le taux de mes aigreurs gastriques, en revanche je penserai encore beaucoup à Naomi et mes copines qui ont galéré pour obtenir des diags, celles qui se sont fait éconduire par des médecins de toutes sortes et je ne m’en excuserai pas. Je penserai aussi aux spécialistes que je consulte à 400km de là même si c’est chiant en logistique et frais de transports, même si leurs secrétaires m’ont parfois dit de la merde au téléphone, aux urgentistes sympas et aux pompiers cool que j’ai croisé… Et à la RESPONSABILITÉ DE CHACUN quand un patient vous alerte de sa détresse ou vient juste avoir l’outrecuidance de vouloir se soigner parce qu’il se sent patraque.

Et toi, c’est quoi le meilleur coup que les Savants Célestes de Blanc vêtus et leurs copains t’ont fait?

 

 

 

 

 

P.S : j’oublie de mentionner un fait notable. Diamond Deuklo m’a fait un clin d’œil en mangeant avec ma BFF au  Café Charbon avant hier, quand j’ai commencé à lui dire que « Tiens, c’est Di’….2klo », et moi je suis fan de Claude, et du boulot qui a été fait derrière pour le propulser un peu là, même si d’autres ne comprendront jamais. Et je laisse ça ici au cas où le mec en charge des Google Analytics des Casseurs Flowters passe par là. Donc tu vois, le bonheur ça tient qu’à de la merde vachement plus raffinée que les potins de canards et certains tueurs en blouses blanches.

3 commentaires sur « Erreurs Médicales – L’Arbre qui cachait la forêt. »

  1. J’applaudis à tout rompre et plussoie TOUT absolument TOUT!
    Je ne saurais répondre à la question finale de ton post parce que 1. la liste est bien trop longue et 2. je serais tentée de le faire de façon chronologique en mode chronique du Moyen-Age et alors on n’est pas prêt de se coucher.
    En outre, juste envie de hurler un gros MERDE à tous ceux et celles qui croient toujours tout savoir mieux de toi que toi-même et qui sont bien incapables d’ECOUTER SANS JUGER (et qui ont cette merveilleuse faculté de te reprocher ton soi-disant manque d’empathie… mais c’est un débat complémentaire!). (ici tu=on, bref indéfini quoi, mais pas tant que ça. mais je m’égare.)
    Enfin, oui, tout est affaire de communication, et de communication de qualité. Or pour ça, faut être deux à faire des efforts… tu parles de responsabilité et c’est le leitmotiv indispensable… la merde, c’est que je ne peux pas prendre la responsabilité de l’autre, et c’est bien pour ça que ça finit par déconner: tout le monde n’est pas fiable, et pas tout le temps. Mais tout le monde devrait avoir le souci de tendre vers cela!
    Tel est mon avis.
    (et je suis fort triste pour cette jeune femme 😦 )

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    1. Le problèmes des scandales, c’est qu’ils n’ont ni voix, ni chiffres, ni visibilité…. et c’est bien facile de ne pas faire de statistiques sur ce qui ne fonctionne pas pour que le tabou reste gentiment à sa place en refaisant surface que par la plus petite partie de l’iceberg à chaque fois qu’il émerge un peu….

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